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  • : Bulletin de l'Union Santé Départemental CGT de l'Orne
  • : Reflets de la dynamique syndicale C.G.T. de la Santé et de l'Action Sociale de l'Orne
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 13:53
HOPITAL 
 
EN DANGER !!!!!!

 

 

Le personnel du centre hospitalier s’adresse à la population aiglonne :

 

En effet, nous sommes inquiets de l’avenir de notre hôpital et déterminés à le défendre.

Un préavis de grève a été déposé pour le jeudi 6 mars pour les motifs suivants :

    - L'avenir de la prise en charge des patients

    - La perennisation de nos emplois

    - La pérennisation du centre hospitalier de L'Aigle

 

De plus :

    - Le projet d'Etablissement (CPOM) est en attente depuis début décembre 2007

    - Le déficit financier était de 7 millions d'euros fin 2007

    - Le sentiment d'abandon des tutelles se ressent de plus en plus

    - Il n'y a pas eu de réunions des instances au sein de l'hopital en 2008

    - Nous dénoncons l'absence de travail de collaboration entre les corps administratifs, médicaux et non médicaux

    - Le projet de construction du nouvel hôpital est à l'arrêt

 

 

Le personnel est inquiet : les conditions de travail se détériorent

Nous n’accepterons plus certaines maltraitances et pressions morales.

 Le personnel non médical a participé au plan de retour à l’équilibre financier.

 En est il de même pour tous les acteurs de l’hôpital ?

 

Pour sauvegarder votre hôpital, il faut un maire, un président du Conseil d’Administration, et des élus, réellement engagés.

 

images-copie-1.jpgNOUS COMPTONS

 

SUR VOTRE SOUTIEN !

 

 

JEUDI 6 MARS 2008

 

Marche de défense à 10 heures:

Départ de l’hôpital avec le personnel

 
 
 

Rassemblement à 11 heures :

 

Place de la mairie
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 23:13
IMG_0965.jpg La journée d’action du 24 janvier 2008 dans la Fonction publique confirme la volonté des fonctionnaires
et agents publics d’obtenir du gouvernement des réponses aux exigences portées depuis des mois de
manière unitaire sur les salaires, l’emploi et les missions de service public. Cette troisième journée
de mobilisation depuis la rentrée 2007 prouve qu’un processus durable d’action est enclenché et que
la seule porte de sortie du conflit réside dans la volonté du gouvernement de satisfaire rapidement
les revendications des agents.
En faisant à ce stade le choix par la voix d’Eric Woerth de renvoyer la négociation au 18 février, le
gouvernement porte l’entière responsabilité du conflit et de sa poursuite.

Avec plus de 400 000 manifestants dans toute la France et un taux global de grévistes de l’ordre de

30 %, la mobilisation dans la Fonction publique est d’un niveau comparable à celle du 20 novembre
dernier.

La CGT observe que la grève d’aujourd’hui recueille le soutien de 57% des Français et celui de
77% des salariés du secteur public. Cette adhésion massive de l’opinion à un mouvement social est
d’un niveau sans précédent depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. Il démontre la totale légitimité de
l’action des agents de la Fonction publique et l’urgence de la réponse à leurs attentes.

La CGT condamne avec fermeté la désinformation du gouvernement quant au taux de grévistes

comptabilisé ce jour. Les chiffres ridiculement bas annoncés par le ministère de la Fonction
publique sont une nouvelle provocation pour les centaines de milliers d’agents qui ont fait entendre
aujourd’hui leurs revendications. Pour la CGT, ce tripatouillage des chiffres sonne comme un aveu
de faiblesse de la part du gouvernement.

La CGT appelle d’ores et déjà à préparer de nouvelles étapes de mobilisation dans la première
quinzaine de février. Elle mettra cette perspective en débat lors de l’intersyndicale du 25 janvier.
Montreuil, le 24 janvier 2008
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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 22:08
Communiqué des  Organisations Syndicales de la Fonction Publique


La forte mobilisation du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à ouvrir une négociation salariale le lundi 17 décembre 2007.

 

Or, les propositions qui ont été faites par le ministre, chargé de la fonction publique, ne sont pas acceptables tant sur la forme que sur le fond.

En effet, le gouvernement refuse d'accorder une mesure générale de revalorisation du point d'indice, seule à même d'assurer un réel maintien du pouvoir d'achat pour l'ensemble des agents de la fonction publique.

 

Au contraire, il persiste à faire entrer dans le maintien du pouvoir d'achat des mesures individuelles de promotion (glissement vieillesse technicité), ce qui revient à nier le principe même de déroulement de carrière.

Ces pseudonégociations ne peuvent donc nous convenir car elles portent atteinte de façon frontale aux principes même de la négociation collective des salaires dans la fonction publique pour les remplacer par une individualisation des rémunérations.

 

Les mesures de gestion des ressources humaines annoncées dans le cadre de la réforme des politiques publiques heurrtent également de façon frontale les fondamentaux du statut général de la fonction publique et vont contribuer à amplifier les suppressions d'emplois.

 

Pour l'ensemble de ces raisons, les organisations syndicales refusent de participer cette semaine à la conférence et à la réunion organisées par le ministère de la fonction publique.

 

Elles appellent sur leur plateforme commune à l'action

 

le 24 janvier 2008

 

par la grève et les manifestations

 

 

pour exiger l'ouverture de réelles négociations sur la valeur du point d'indice et la refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat.

Paris, le 18 décembre 2007.

 

Communiqué Intersyndical Fonction Publique CGT-FO-FSU-UNSA-CFTC-SOLIDAIRES

 

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 17:59

La réussite de la grève et des manifestations du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à réviser sa copie et à accepter le principe d’une négociation portant sur les salaires et rémunérations dans la Fonction publique. Cela tranche avec la déclaration unilatérale du Ministre le 26 octobre dernier.

Lors de la réunion du 3 décembre 2007, Eric WOERTH a procédé à différentes annonces :

  • ouverture de négociations sur ce thème dès le 17 décembre,
  • acceptation du principe de discussions sur la grille indiciaire, reconnaissant son écrasement,
  • acceptation du principe d’une négociation annuelle sur les salaires dans la fonction publique avec une première réunion au printemps 2008 pour les rémunérations 2009.

Par ailleurs, le Ministre convient de la nécessité, dans le cadre de mesures générales, d’augmenter la valeur du point d’indice.

Les organisations syndicales signataires prennent acte de ces annonces mais entendent maintenir la pression pour obtenir dès le 17 décembre, des réponses sur les points suivants :

  • maintien du pouvoir d’achat par des mesures générales, passant par la revalorisation du point d’indice, et ce, dès le 1er janvier 2008 ;
  • prise en compte du passif des années antérieures ;
  • reconstruction et revalorisation de la grille indiciaire.

S’agissant des heures supplémentaires et des mesures éventuelles sur le compte épargne temps, les organisations syndicales signataires rappellent leur volonté de les traiter en dehors du sujet « pouvoir d’achat ».

Enfin, la question de l’emploi public reste, pour elles, pleinement d’actualité.

Les organisations signataires apprécieront les réponses ou l’absence de réponses et arrêtent le principe d’une nouvelle rencontre intersyndicale à l’issue de cette première réunion de négociation.

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 10:49
MARDI 20 NOVEMBRE 2007
 

logo-CGT-ASS.gif

Les vrais éléments du débat

 

    Pour certains, porteurs d’une vision libérale de la société, il y aurait trop de Fonction Publique, trop de fonctionnaires. Les mêmes colportent de multiples contre-vérités pour convaincre du bien-fondé de leur projet : confier au secteur marchand une grande partie de la sphère publique.

 

    La CGT vous propose un tour d’horizon, le plus objectif possible, des principales questions qui reviennent sans cesse sur le devant de la scène.

 

La vérité sur le salaire des fonctionnaires

 

    Là également, les chiffres les plus officiels permettent de mettre en lumière une situation peu reluisante à bien des égards.

  • Le salaire net moyen mensuel de la fonction publique territoriale se situe à 1578 € en 2004. Il est donc inférieur de plus de 17% à celui relevé pour le secteur privé et semi-public.

  • Les médecins et pharmaciens de la fonction publique hospitalière ont un salaire net mensuel inférieur de 33% à ceux de leurs collègues qui travaillent dans les établissements privés.

  • Depuis janvier 2000, le pouvoir d’achat de la valeur du point d’indice (élément de base servant au calcul de la rémunération de tous els fonctionnaires) a chuté de plus de 6% par rapport à l’indice des prix INSEE hors tabac.

  • Enfin, l’ensemble des frais des personnels (salaires + primes + cotisations sociales + retraites) des 3 versants de la Fonction Publique a reculé de 1,1 point de Pib entrer 1997 et 2005, soit la bagatelle de 18,8 milliards d’Euros !

 

La vérité sur le nombre de fonctionnaires

 

    Regardons les données objectives. La réalité est bien différente des affirmations des pourfendeurs du service public.

 

Prenons 3 exemples parmi les plus significatifs :

 

De 1984 à 2005, le nombre d’emplois en équivalent temps plein de la Fonction publique de l’Etat a augmenté de 9,77%.

    Dans le même temps, la population active globale en France a crû de quelque 11.38% et le nombre de nos concitoyens de 12.14%.

 

    Autrement dit, rapportés au salariat global et à l’ensemble de la population, les effectifs de la fonction publique de l’Etat ont significativement diminué ces 20 dernières années.

Toujours pour la Fonction publique de l’Etat, de 2002 à 2007, ce sont environ 100000 emplois qui auront disparussi l’on prend en compte les emplois aidés parvenus à leur terme et non remplacés (emplois jeunes par exemple).

Qui aujourd’hui pourrait sérieusement soutenir qu’il y a suffisamment, voire trop d’infirmières et d’infirmiers dans les hôpitaux.

 

La vérité c’est que, pour faire face aux exigences d’un service public de qualité, ce sont plusieurs dizaines de milliers d’emplois qu'il faut créer !!

 

La vérité sur le budget

           de la Fonction publique

 

    Bien qu’encore une fois le « coût » de la Fonction Publique doive avant tout être regardé à l’aune des missions qu’on lui confie et de son efficacité sociale, il est cependant intéressant d’apporter un élément permettant une approche globale purement économique.

    Si l’on additionne les budgets des 2 versants de la Fonction publique assis sur les impôts (la territoriale et l’Etat), on peut observer la réalité suivante :

En 1984, le total de ces 2 budgets représentait 28.4% du produit intérieur brut ;

En 2005, il n’en représente plus que 27.8%. Autrement dit, le poids des la Fonction publique dans les richesses créées a diminué ces 20 dernières années.

 

Des services publics

 

             efficaces et performants

 

    Depuis plusieurs années, les logiques libérales y compris dans le public n’ont fait qu’accentuer les inégalités d’accès pour tous les usagers. Cette logique s’accompagne aussi de cadeaux aux entreprises qui financent leurs investissements par des fonds publics. De plus, leur main d’œuvre, pour une bonne part payée au Smic, les exonère de cotisations sociales. Tout cela avec l’utilisation de la sous-traitance à outrance.

 

    Un débat sans tabou ni a priori, cela signifie que l’on accepte de se toutes les questions à partir d’éléments indiscutables.

Regardons si, par exemple, le secteur privé, dont d’aucuns nous vantent tant les mérites, est performant que les services publics.

 

 

  • La concurrence ferait-elle baisser les prix ?

    • Depuis juillet 2004, la libéralisation du prix de l’électricité pour les professionnels a conduit à une hausse vertigineuse des prix de plus de 70%

    • Une enquête de l’UFC-Que choisir révèle que, depuis novembre 2005, la mise sur le marché concurrentiel des renseignements téléphoniques a conduit à une augmentation des tarifs de 25%.

 

  • Moins cher le privé ?

Si l’on prend l’exemple particulièrement significatif du prix de l’eau, le mois que l’on puisse dire c’est que, effectivement, il n’y a pas photo.

En effet, une étude conjointe du service des enquêtes et études statistiques et de l’Institut français de l’environnement, montre qu’en 2004 le prix moyen du mètre cube d’eau en France était de 2,54€ lorsque la gestion est assurée par le service public et de 3,28€ lorsque la gestion est concédée au secteur marchand. Autrement dit, le privé est, dans le cas d’espèce, plus cher de prés de 30% que le public.


  • Qui paie réellement quoi ?

La plupart du temps, quand le secteur public confie certaines de ses missions au privé, c’est tout bénéfice pour ce dernier, puisque par le biais des diverses exonérations, subventions… la majorité des dépenses est prise en charge par l’argent des contribuables.

 

 

TOUS DANS L’ACTION

 

 
           MARDI 20 NOVEMBRE  2007

 

              POUR SE FAIRE

 

                             ENTENDRE !!

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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 09:44

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

10 000 Euros, telle est la prime « au mérite » versée par le gouvernement aux Directions de 58 centres hospitaliers jugés peu attractifs de notre pays (en contre partie d’un engagement à rester 5 ans dans l’établissement).Trois hôpitaux de l’Orne seraient concernés : L’AIGLE, ALENCON et FLERS !

Quatre critères ont été retenu par le ministère de la santé pour justifier ce bonus en or :

  • Une situation financière complexe.

  • Un contexte local délicat.

  • Un isolement géographique.

  • Un climat social difficile et récurent.

 

Cette action du gouvernement est une véritable provocation à l’encontre des personnels de ces hôpitaux, confrontés journellement à des conditions de travail difficiles, à des remises en cause du statut de la fonction publique en particulier sur le temps de travail, ajoutés à des salaires souvent au S.M.I.C pour les plus petites catégories.Sans parler de la précarisation des emplois : C.D.D, C.A.E.

 

Plutôt que d’engager des mercenaires pour transformer l’Hôpital publique en entreprise de production de soins le gouvernement aurait été plus inspiré de répondre aux revendications des salariés et de la C.G.T : mise en œuvre d’une grande politique en faveur de la protection sociale et de la santé : résorption des déficits cumulés, création d’emplois, formations de professionnels, plans d’investissements, ouverture de négociations sur les carrières, les salaires et le respect du statut de la Fonction Publique Hospitalière.

 

Le 23 Octobre prochain, en votant pour les listes C.G.T aux élections professionnelles dans les établissements de santé publique, les personnels feront une première réponse à cette provocation !!

 

 

ALENCON LE 24 AOUT 2007.

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